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Contre-vérités dans les médias sur la cryothérapie corps entier Episode 2

Chez BLC SYSTEM, nous sommes régulièrement effarés par les informations véhiculées dans les médias sur les cabines de cryothérapie corps entier. Surtout quand elles sont énoncées ou cautionnées par des professionnels de la santé…

Aussi nous nous livrons dans cette page à un petit exercice qui consiste à repérer les contre-vérités et inexactitudes de certaines diffusions.

Si vous souhaitez nous soumettre une émission à décortiquer, faites-le nous savoir en utilisant notre formulaire de contact.

Si vous êtes l’auteur, bien malgré vous sûrement, d’une des contre-vérités signalées, libre à vous de commenter votre reportage sur le site de publication. Si c’est nous qui nous nous sommes trompés, faites-le nous savoir, nous rectifierons immédiatement sur la base de vos preuves et nous publierons une rectification avec nos plus plates excuses.

Emission « Je t’aime etc. » sur France 2 le 7 février 2018

Sujet : mieux dormir grâce à la cryothérapie corps entier

 

Le reportage portant sur la cryothérapie corps entier débute à 32min45. Il n'est malheureusement plus disponible en ligne.

33 min 00 : température de -180°C : physiquement impossible. La température maximale atteignable dans une enceinte de dimension suffisante pour accueillir un individu est de l’ordre de -160°C et généralement l’obtention d’une température de -150°C est déjà une performance.

33 min 52 : « cryothérapie corps partielle spécialisée dans le bien-être » : c’est faux, les cabines azote sont utilisées pour les sportifs, les maladies inflammatoires chroniques, la réduction des inflammations, et aussi pour des applications de bien-être.

34 min 00 : affichage d’une température de -196°C par la cabine présentée : encore plus impossible… Il s’agit de la température de gazéification de l’azote liquide… le capteur de température est mal placé (probablement juste en sortie de la cuve d’azote). Il est donc impossible de s’y fier et par conséquent d’adapter le protocole de soins.

34 min 20 : « pourquoi porter des gants ? » réponse de l’opérateur : parce que les doigts sont très vascularisés … pour le confort etc. Certes les doigts (les extrémités en général) sont plus sensibles au froid. La bonne réponse aurait été que le port de gants est obligatoire pour éviter les risques de brulures !

35 min 17 : on peut constater que l’animateur est entré dans une cabine affichant -5°C… la bonne pratique consiste à entrer dans une cabine froide (généralement -110°C) pour subir un choc thermique nécessaire à l’efficacité du soin (tous les protocoles issus des études sont unanimes sur le sujet).

35 min 49  : la cabine affiche un traitement à -188°C toujours physiquement impossible

36 min 00 : on peut constater que le visage du patient est entouré d’une brume d’azote conséquente qui semble être exacerbée par la collerette placée autour de son cou. Pas très agréable, ni très rassurant

36 min 06 : l’animateur tourne sur lui-même pendant la séance… l’opérateur a dû l’inviter à le faire. Et pourtant, ce comportement nuit à l’efficacité du soin (les mouvements sont contre productifs. Le principe du soin est de déclencher des réactions plus profondes de l’organisme dans sa stratégie de thermorégulation déclenchée par un choc thermique).

36 min 40 : « pendant la 3ème minute de froid à -180°C »… vous l’avez compris, -180 impossible… et surtout il faut rappeler que les 3 minutes correspondent à une durée maximale du soin. Les principaux effets se produisent dans la première minute 30… donc inutile d’aller plus loin si le soin devient inconfortable.

37 min 05 : « en 10 s on passe de 60°C à -180°C » : de plus en plus irréaliste… comment peut-on croire à une telle performance ??? Quelle serait son intérêt si tant est qu’elle soit possible ? Je mets quiconque au défi d’y arriver. Il suffirait de placer une bonne sonde thermique dans l’enceinte de traitement pour vérifier la température réelle constatée…

Une partie des erreurs relevées est liée à l’affichage de température de la cabine filmée… désolé pour les producteurs de ce magazine qui ne sont en rien responsables des inepties liées à une cabine défectueuse.

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