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FAQ cryothérapie corps entier

Nous avons référencé ici les questions fréquentes (FAQ) de nos prospects sur la cryothérapie corps entier. 

Qui peut exploiter une cabine de cryothérapie corps entier ? 
La réponse à cette question est détaillé dans notre article sur la réglementation et points d'attention de la cryothérapie corps entier. En synthèse : tout le monde en principe à condition d'être bien formé, bien assuré (Responsabilité Civile Professionnelle). Et limiter sa communication au secteur bien-être et sport si vous n'avez pas de formation médicale ni para-médicale.

Comment choisir entre une cabine individuelle de cryothérapie fonctionnant azote, et une chambre électrique individuelle de cryothérapie ?
L'article principal sur ce sujet et sur notre site est cryothérapie corps entier ou corps partiel ?.
En synthèse vous découvrirez notre point de vue :
- il ne s'agit pas pour nous de différence d'efficacité,
- la réflexion doit porter sur la clientèle / patientèle visée,
- sur la complexité ou non de l'approvisionnement en azote,
- sur la volumétrie : l'équipement électrique est plus coûteux à l'achat (simple au double voire simple au triple), mais son coût consommable étant stable, la balance de rentabilité s'établit à environ 30 séances par semaine.

Quelle est la rentabilité d'une cabine de cryothérapie ?

Notre réponse détaillée est consultable dans l'article Quelle est la rentabilité d'une cabine de cryothérapie ?
Pour résumer : 
- la question de la rentabilité est beaucoup plus pertinente que la simple question Quel est le prix d'une cabine de cryothérapie ?
- le calcul dépend du contexte : la création d'une activité de cryothérapie ou l'implantation d'une cabine dans une activité existante,
- pour l'azote, le coût du consommable joue un rôle important : d'où la nécessité de s'intéresser à la sobriété de l'équipement sélectionné.

Quels sont les dangers / précautions liés à l'azote ?

L'azote est un gaz incolore, et inodore qui constitue près de 80 % de l'air que nous respirons.
Les cabines de cryothérapie utilisent de l'azote liquide qui se retrouve à son état gazeux dans l'enceinte de traitement. Cet azote sous forme liquide est stocké dans une cuve à -196°C. Le risque de brulure se pose essentiellement pour l'opérateur de la cabine quand il s'agit de manipuler les vannes de sa cuve. Lors d'un soin il faut néanmoins veiller à ce que l'utilisateur ne soit pas en contact des parois de l'enceinte qui sont givrées. Et il faut veiller à ce qu'il n'entre pas dans la cabine avec la peau humide, ou avec des crèmes sur le corps. De même il est impératif que cet utilisateur protège ses extrémités : port de sous-vêtements, de gants, et de chaussons + chaussettes sont OBLIGATOIRES...

Le second risque dans un espace fermé est l'asphyxie. 1 litre d'azote liquide se transforme en 680 litres de gaz. Il est donc impératif de veiller au volume global de la pièce (12-15m2 sont requis), et à son aération (renouvèlement du volume de la pièce de 5 à 17 fois par heure, suivant son volume et la quantité d'azote stockée / consommée). Notre fabricant intègre systématiquement un oxymètre professionnel fixe. La cabine lit en permanence la valeur du taux d'oxygène et se met en sécurité (extraction vers l'extérieur de l'azote + arrêt de la cabine) dès lors que ce taux atteint 18% (contre 20,9% pour l'air extérieur).

Quelle est la température maximum en cryothérapie corps entier ?

Avant tout, ne croyez pas ce que vous voyez !
Bien souvent les fabricants de cabine jouent la carte du sensationnel, en positionnant le capteur de température à un emplacement non pertinent...
Ce qui conduit à de magnifiques séquences sur les réseaux sociaux où l'énorme afficheur de température indique -180 °C... quand ce n'est pas -275°C comme nous l'avons découvert (1 seule fois heureusement). C'est de la science fiction car la température la plus basse atteignable dans l'univers est le "zéro absolu" qui vaut -273°C. Pour ce cas très particulier, il y a inévitablement eu une erreur de mesure, un défaut de capteur, ou autre.

Au passage, nos cabines n'affichent pas la température à l'utilisateur, mais seulement à l'opérateur : Pourquoi nos cabines n'affichent-elles pas la température en grand ?

Revenons sur terre.
La température la plus basse atteignable dans l'enceinte de soin (c'est bien celle qui nous intéresse, puisque votre utilisateur sera soumis à cette température)... est de -150°C à -160°C.

Quelques explications en analysant le parcours de l'azote
  • dans la cuve d'azote, la réserve de stockage, l'azote liquide est en équilibre liquide-gaz à une température proche de -196°C,
  • l'azote liquide utilisé parcourt le flexible qui raccorde la cabine à cette cuve. Même avec un flexible court de 2 mètres isolé sous vide il perd nécessairement quelques dixièmes de degrés, ou degrés,
  • il arrive dans un conduit et une électrovanne, et hop, un peu de perte de froid,
  • cet azote liquide débouche dans un compartiment placé à l'arrière dans la partie technique de la cabine... il n'est plus à sa température initiale. Nos cabines disposant d'un capteur de température dans ce compartiment, nous pouvons vous préciser que la température la plus basse que nous ayons observée est de -187°C.
Et surtout :

  • pour refroidir l'enceinte de soin, cet azote doit nécessairement être brumisé ! Si la cabine n'est pas suffisamment sécurisée, l'utilisateur risque d'être brulé par de l'azote encore liquide. Et ce cas est arrivé, malheureusement pour la victime, et heureusement pas dans nos équipements. Ce passage à l'état gazeux implique un "réchauffement",
  • l'enceinte de soin a un certain volume (et un volume certain), et un environnement nécessairement ouvert pour que l'utilisateur garde la tête à l'extérieur. Cet air est plus ou moins humide, et il est plus difficile de refroidir que l'eau que de l'air. Notre azote gazeux doit donc refroidir ce volume ouvert... Même si l'azote est plus lourd que l'air, il est illusoire d'imaginer atteindre une température d'enceinte à -180°C... 

Quelle est la durée d'une séance de cryothérapie corps entier ?

En pratique : 3 minutes au maximum.
Dans les faits : les 2 premières minutes sont les plus importantes.

Sans entrer dans des détails physiologiques, il faut comprendre que, en réponse au froid, le corps adopte différentes stratégies de défense pour tenter de compenser la baisse de la température de surface... Il s'agit des phénomènes dits de thermorégulation.

Si la température de surface d'une partie conséquente du corps (incluant notamment la zone du thorax qui abrite le coeur, organe vital) baisse brutalement (notion de choc thermique), le corps adopte la stratégie qui nous intéresse :
Une réponse vasculaire et hormonale pour protéger les organes vitaux et prévenir des sensations de douleur qu'il anticipe. Cette réponse très efficace produit les bienfaits qui nous intéressent, cependant notre corps ne peut pas maintenir cette protection vitale plus longtemps que 2 minutes (environ évidemment, c'est une donnée "moyenne").

Au bout de ces 2 minutes, (environ) le corps engage une réponse musculaire qui intervient en seconde stratégie de réchauffement. Claquements de dents, et frissons sont les effets visibles de cette 2ème ligne de défense.

Vous pourrez constater ces 2 phénomènes si vous observez des séances de cryothérapie corps entier :
Si l'utilisateur entre dans une cabine correctement mise à froid (-100, -100°C) au préalable (sinon pas de "choc thermique" = "réponse principalement musculaire) :
  • il semblera plutôt à l'aise, et ne tremblera pas pendant 1 minute 30 à 2 minutes,
  • et commencera à frissonner et claquer des dents -> inutile de poursuivre la séance à partir de ce moment là !

Quelle est la consommation d'azote pour 1 séance

La réponse détaillée est à découvrir dans notre article : Quelle est la consommation en azote d'une cabine de cryothérapie ?

En résumé, il faut retenir : 

- que la consommation est très différente d'un équipement à un autre : du simple au triple. Notamment en raison de la présence ou de l'absence d'une intelligence embarquée dans la cabine,
- que la consommation effective dépend de plusieurs paramètres : de l'utilisation en séance individuelle isolée ou en séance successives, du taux d'humidité de l'air, de l'expérience d'utilisation de l'opérateur, de la température de consigne des soins, du respect ou non des impératifs de mise à froid préalable...

Il y a bien d'autres questions fréquentes, que nous avons référencées au gré des échanges avec nos prospects et clients.
En attendant de les découvrir ici, n'hésitez pas à nous joindre. Nous répondrons avec le plus grand soin à vos interrogations.
Si vous relevez une erreur dans nos réponses, nous sommes prêt à rectifier sur la base d'arguments solides.
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